CTSD 1er degré : 9 maintiens + 2 ouvertures = 11 victoires

dimanche 24 juin 2012

"Vous pouvez aussi vous lever le matin"...

Voila ce que répond François Digard, le maire de Saint Lô, aux parents qui protestent légitimement contre la suppression des arrêts de bus scolaires.

Car c'est une à une véritable offensive contre les zones rurales que vient de se livrer le conseil général.

Sous prétexte de... sécurité, ils s'apprête à supprimer des centaines d'arrêts. Des enfants qui marchent de nuit sur des routes dangereuses et peu éclairées, des arrêts de bus bondés, des parents qui doivent faire de longues minutes de trajet en plus avant d'aller travailler, c'est ça la sécurité ?? Décidement, le mot "sécurité" sert à tout faire avaler !



Et c'est sans parler de toutes les autres conséquences : il y a les parents qui n'ont pas le permis de conduire, ceux qui vont du coup scolariser leur enfants près de leur lieu de travail entraînant la désaffection des zones rurales, etc.

Le mouvement lancé en décembre dernier prend donc beaucoup d'ampleur ces derniers temps comme en témoigne une mobilisation grandissante. La colère gronde et il semble que le Conseil Général l'avait sous-estimée. Et il ne s'agit pas que de parents !
Pas moins de 80 maires et un député soutiennent le collectif qui lutte contre ces suppressions.

La prochaine action aura lieu le :

mercredi 27 juin à partir de 15h00
devant le conseil général, à Saint Lô

En attendant, vous pouvez consulter :



1 commentaire:

  1. Bonjour,


    Je suis de Beuvrigny (canton de Tessy sur vire)et ce matin nous nous sommes levés de bonne heure pour bloquer le car et faire devant lui le trajet que nos enfants vont devoir faire à partir de septembre 2012 si rien ne change.

    Nous avons mis 30 minutes avec un petit de 2,5 ans pour rejoindre le futur point d'arrêt au bourg.

    Là nous avons bloquer le car et demander à notre Conseiller Général de venir ... il a préféré téléphoner.

    Nous avons pris le temps d'expliquer notre action aux passagers des voitures que nous avons rencontrés.

    Ils nous comprennent et nous soutiennent.

    Faites comme nous, en plus des actions du Collectifs, lancez des actions de proximité.

    A mercredi.

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